Personnes qui étaient prêtes à travailler et qui, au cours des quatre dernières semaines, ont activement cherché du travail, ont été mises à pied temporairement ou n'ont pas cherché activement un emploi, mais devaient commencer un nouvel emploi (voir la définition du dictionnaire du recensement de Statistique Canada).
Nombre de personnes occupées (personnes de 15 ans et plus qui ont fait un travail quelconque contre rémunération), répertoriées en fonction de leur lieu de travail. La variable se rapporte habituellement à l’emploi occupé par les recensés au cours de la semaine ayant précédé le recensement de 2006 ou celui de 2016. Elle correspond donc au nombre d’emplois situés sur le territoire d’une zone ou d'une MRC de la région.
L’établissement statistique est l’entité de production ou le plus petit regroupement d’entités de production qui :
1. produit un ensemble de biens ou de services homogène;
2. ne croise pas les frontières provinciales;
3. fournit des données sur la valeur de la production, sur le coût des principaux intrants intermédiaires utilisés ainsi que sur la main-d’œuvre (y compris son coût) utilisée aux fins de la production.
Par exemple, l’usine de fabrication qui fournit des données comptables sur la valeur des livraisons (ventes), les coûts directs et les coûts de main-d’œuvre est considérée comme un établissement. Cependant, deux points de vente au détail peuvent constituer un seul établissement si leurs données comptables, décrites au point c) plus haut, ne sont pas disponibles individuellement, mais se retrouvent combinées à un niveau supérieur.
Personnes qui résident dans une zone donnée de la région de Launaudière et qui travaillent dans une autre zone ou hors de la région.
Les statistiques concernant les divers niveaux de compétence sont établies en fonction de la Classification nationale des professions (CNP). Celle-ci constitue un cadre normalisé pour recueillir et organiser les statistiques sur les professions et structurer l’information sur le marché du travail. Chaque niveau de compétence est déterminé en fonction de la formation (diplôme et durée des études) ou du nombre d’années d’expérience requises pour exercer un emploi donné. À partir de ces critères, on arrive à définir quatre niveaux de compétence : professionnel, technique, intermédiaire et élémentaire auxquels est ajouté celui de la gestion (voir la définition de ces niveaux au tableau ci-dessous).
Définitions des niveaux de compétence établis à partir de la classification nationale des professions (CNP), 2016 | ||
Niveau de compétence | Études – formation | Autres critères |
A Postes professionnels | • Un diplôme universitaire (baccalauréat, maîtrise ou doctorat). | |
B Postes techniques |
• Deux à trois ans d’études postsecondaires dans un collège communautaire, un institut technologique ou un cégep, ou
• Deux à cinq ans de formation en apprentissage,, ou • Trois à quatre ans d’études secondaires et plus de deux ans de formation en cours d’emploi, de cours de formation propres à une profession ou d’expérience de travail particulière. |
• Le niveau de compétence B a été attribué au personnel qui assume des responsabilités importantes dans le domaine de la santé et de la sécurité (par exemple les pompiers et pompières, les agents et agentes de police et infirmières et infi rmiers auxiliaires autorisés).
• Le niveau de compétences B est également attribué aux professions comportant des responsabilités de supervision. |
C Postes intermédiaires |
• Diplôme d’études secondaires et cours de courte durée ou formation propre à la profession, ou
• Études secondaires partielles et jusqu’à deux ans de formation en cours d’emploi, de cours de formation ou d’expérience de travail particulière. |
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D Postes élémentaires |
• Courte formation pratique ou formation en cours d’emploi, ou
• aucune exigence d'études formelles. |
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Sources : Statistique Canada et Ressources humaines et Développement des compétences Canada. |
QSEs = (es / e) / (Es / E) avec :
QSEs = quotient de spécialisation pour les emplois du secteur s;
es= nombre d’emplois du secteur s dans la zone;
e = nombre total d’emplois dans la zone;
Es = nombre d’emplois du secteur s dans la région de Lanaudière;
E = nombre total d’emplois dans la région de Lanaudière.
Si QSEs est supérieur à 1, la part du secteur d’activité dans la zone est supérieure à celle de la région de Lanaudière; autrement dit, il y a une surreprésentation des emplois du secteur d’activité dans cette zone, soit une concentration des emplois de ce secteur.
Si QSEs est inférieur à 1, la part du secteur d’activité dans la zone est inférieure à celle de la région de Lanaudière; en d’autres termes, il y a une sous-représentation des emplois du secteur d’activité dans cette zone.
Si QSEs est égal à 1, la part du secteur dans la zone est égale à celle de l’ensemble de la région de Lanaudière, situation d’équilibre qui traduit une absence de concentration.
Quotient de spécialisation
Niveau de concentration |
||
Sous-représentation | Min. à 0,49 | |
0,50 à 0,89 | ||
Situation d'équilibre | 0,90 à 1,09 | |
Surreprésentation (concentration) | 1,10 à 1,49 | |
1,50 à max. |
Le quotient de spécialisation est le rapport entre la proportion d’un secteur d’activité dans l’ensemble des travailleurs de la zone et la proportion de ce même secteur dans la région de Lanaudière :
QSTs = (ts / t) / (Ts / T) avec :
QSTs = quotient de spécialisation pour les travailleurs du secteur s;
ts= nombre de travailleurs du secteur s dans la zone;
t = nombre total de travailleurs dans la zone;
Ts = nombre de travailleurs du secteur s dans la région de Lanaudière;
T = nombre total de travailleurs dans la région de Lanaudière.
Si QSTs, la part du secteur d’activité dans la zone est supérieure à celle de la région de Lanaudière; autrement dit, il y a une surreprésentation des travailleurs du secteur d’activité dans cette zone, soit une concentration des travailleurs de ce secteur.
Si QSTs, la part du secteur d’activité dans la zone est inférieure à celle de la région de Lanaudière; en d’autres termes, il y a une sous-représentation des travailleurs du secteur d’activité dans cette zone.
Si QSTs, la part du secteur dans la zone est égale à celle de l’ensemble de la région de Lanaudière, situation d’équilibre qui traduit une absence de concentration.
Quotient de spécialisation
Niveau de concentration |
||
Sous-représentation | Min. à 0,49 | |
0,50 à 0,89 | ||
Situation d'équilibre | 0,90 à 1,09 | |
Surreprésentation (concentration) | 1,10 à 1,49 | |
1,50 à max. |
Le revenu d'emploi est pour l'année précédent le recensement (voir la définition du dictionnaire de Statistique Canada). Le revenu médian d’emploi est le montant qui divise la répartition des revenus en deux moitiés, c'est-à-dire les revenus de la moitié des travailleurs sont sous la médiane, tandis que les revenus de la seconde moitié sont au-dessus de la médiane. Dans le cadre de cet atlas, les revenus médians reportés sont ceux pour les années 2005 et 2015. Pour l'année 2005, il est exprimé en dollars constants de 2015 afin de tenir compte de la variation du coût de la vie (hausse ou baisse) observée pendant la période écoulée.
Les activités économiques sont regroupées en cinq grands secteurs et 41 secteurs basés sur les codes du Système de classification des industries de l’Amérique du Nord (SCIAN) Canada 2012 (voir le tableau 11 en page 14 pour la liste des sous-secteurs).
Le secteur primaire comprend les industries d’exploitation des ressources naturelles (agriculture, foresterie, chasse et pêche) et d’extraction minière, pétrolière et gazière.
Le secteur secondaire regroupe les industries de la construction et de la fabrication de biens divers, liées à la consommation (produits alimentaires et tabac, meubles, textiles et vêtements, impression), aux ressources (produits du bois et du papier, du charbon et du pétrole, minéraux non métalliques, première transformation des métaux) et aux investissements (produits chimiques, métalliques et informatiques, machinerie, appareils et matériel de transport).
Le secteur des services à la consommation rassemble les industries du commerce de détail, de l’information, culture et loisirs et de l’hébergement et restauration.
Le secteur des services à la production comprend les industries des services publics, du commerce de gros et du transport et entreposage, des services professionnels, scientifiques et techniques, des services financiers, d’assurance et immobiliers et des services administratifs et de gestion d’entreprises.
Le secteur des services gouvernementaux combine les industries oeuvrant dans les services d’enseignement, de soins de santé et d’assistance sociale et les administrations fédérales, provinciales, régionales et locales.
Liste et définition des 41 secteurs (regroupement de secteurs SCIAN) | |
Numéro et nom du secteur | Code SCIAN |
1. Agriculture, pêche et chasse | 111, 112, 114, 1151, 1152 |
2. Foresterie et exploitation forestière | 113, 1153 |
3. Extraction minière | 21 |
4. Services publics | 22 |
5. Construction | 23 |
6. Aliments, boissons et tabac | 311, 312 |
7. Produits textiles, vêtements et produits en cuir | 313, 314, 315, 316 |
8. Papier | 322 |
9. Impression et activités connexes de soutien | 323 |
10. Pétrole, charbon et produits chimiques | 324, 325 |
11. Produits en plastique et en caoutchouc | 326 |
12. Produits en bois | 321 |
13. Produits minéraux non métalliques | 327 |
14. Première transformation des métaux | 331 |
15. Produits métalliques | 332 |
16. Machines | 333 |
17. Produits informatiques, électroniques et électriques | 334, 335 |
18. Produits aérospatiaux et leurs pièces * | 3364 |
19. Autres matériels de transport | 336 |
20. Meubles et de produits connexes | 337 |
21. Activités diverses de fabrication | 339 |
22. Commerce de gros | 41 |
23. Commerce de détail | 44, 45 |
24. Transport et entreposage | 48, 49 |
25. Finances | 521, 522, 523 |
26. Sociétés d'assurance, fonds et autres instruments financiers | 524, 526 |
27. Services immobiliers et de location et de location à bail | 53 |
28. Services juridiques et de comptabilité | 5411, 5412 |
29. Architecture, génie et services connexes et services spécialisés de design | 5413, 5414 |
30. Conception de systèmes informatiques et services connexes | 5415 |
31. Services de conseils en gestion, de conseils scientifiques et techniques et de recherche et de développement scientifiques | 5416, 5417 |
32. Publicité, relations publiques et services connexes et autres services professionnels, scientifiques et techniques | 5418, 5419 |
33. Gestion de sociétés et d'entreprises et services administratifs, de soutien et autres | 55, 56 |
34. Services d'enseignement | 61 |
35. Soins de santé | 621, 622, 623 |
36. Assistance sociale | 624 |
37. Industrie de l'information et industrie culturelle | 51 |
38. Arts, spectacles et loisirs | 71 |
39. Hébergement et restauration | 72 |
40. Autres services (sauf les administrations publiques) | 81 |
41. Administrations publiques | 91 |
* Pour une description détaillée des regroupements, on pourrait consulter le site l'IMT. | |
* En raison d'effectifs d'emplois et de travailleurs très faibles dans la région de Lanaudière, le secteur 18 n'est pas représenté cartographiquement. |
Population active exprimée en pourcentage de la population de 15 ans ou plus. Un taux d'activité élevé signifie qu’une proportion importante de la population en âge de travailler est en emploi ou activement à la recherche d'un emploi. Le taux d'activité est donc la population active divisée par la population de 15 ans et plus multipliée par 100.
Le taux d’attraction est défini, pour un territoire donné (MRC ou zone), comme le rapport entre le nombre d’emplois sur le territoire et le nombre de travailleurs (personnes occupées) qui habitent ce même territoire. Quand il avoisine l’unité (entre 0,9 et 1,1), il y a une situation d’équilibre, c’est-à-dire que le nombre de travailleurs est équivalent au nombre d’emplois. Ce qui ne veut pas dire pour autant que ce soit les travailleurs qui habitent ce territoire qui y travaillent. Si le taux d’attraction dépasse l’unité, on est en situation d’attraction, puisqu’il y a plus d’emplois disponibles que de travailleurs; le territoire doit attirer une main-d’oeuvre extérieure pour répondre à ses besoins. À l’inverse, un taux inférieur à l’unité indique que l’on est en situation d’émission (il y a plus de travailleurs que d’emplois disponibles sur le territoire) et que certains travailleurs doivent sortir de leur territoire pour occuper un emploi.
Lecture des légendes des cartes des taux d’attraction : Les zones en bleu sont émettrices: il y a plus de travailleurs que d’emplois. Les zones en jaune sont en situation d’équilibre: le nombre d’emplois est approximativement égal au nombre de travailleurs. Les zones en rouge sont atttractives: il y a plus d’emplois que de travailleurs.
Taux d’attraction
Emplois (E) / Travailleurs (T) |
||
Émission (E < T) | Min. à 0,49 | |
0,50 à 0,89 | ||
Équilibre (E ≈ T) | 0,90 à 1,09 | |
Attraction (E > T) | 1,10 à 1,99 | |
2,00 à max. |
Nombre de chômeuses et de chômeurs exprimé en pourcentage de la population active. Le taux de chômage est donc le nombre de chômeuses et de chômeurs divisée par la population active multipliée par 100.
Le taux de couverture représente la part des emplois occupés par des travailleurs résidant dans la zone.
Nombre de personnes occupées (en emploi) exprimé en pourcentage de la population de 15 ans ou plus. Le taux d'emploi est donc le nombre personnes occupées divisée par la population de 15 ans et plus multipliée par 100.
Le taux de départ est défini pour un territoire donné (région, MRC ou zone), comme le rapport entre le nombre de travailleurs occupant un emploi situé hors de leur territoire de résidence et le nombre total de travailleurs dans le territoire. Il exprime donc la part des travailleurs qui occupent un emploi localisé à l’extérieur de leur zone ou de leur MRC de résidence.
Cette étude est basée sur trois découpages géographiques à partir desquels sont présentées différentes données relatives aux personnes occupées, aux emplois et aux flux de navetteurs domicile-travail :
- la région administrative de Lanaudière;
- les six municipalités régionales de comté (MRC) de la région, soit MRC de D’Autray, MRC de L’Assomption, MRC de Joliette, MRC des Moulins, MRC de Matawinie et MRC de Montcalm;
- dix-huit zones dont la délimitation résulte de l’agrégation de plusieurs municipalités de la région de Lanaudière.
Les personnes occupées sont les membres de la population hors institution âgés de 15 ans et plus qui avaient un emploi pendant la semaine précédant le jour du recensement. Selon le dictionnaire du recensement, les personnes occupées :
« a) faisaient un travail quelconque dans le cadre d’un emploi ou dans une entreprise, c’est-à-dire tout travail rémunéré accompli pour un employeur ou à son propre compte. Cela comprend aussi les personnes qui faisaient un travail familial non rémunéré, qui est défini comme un travail non rémunéré qui contribue directement à l’exploitation d’une ferme, d’une entreprise ou d’un cabinet de professionnels appartenant à un membre apparenté du même ménage et exploité par celui-ci;
b) avaient un emploi, mais n’étaient pas au travail à cause d’une maladie ou d’une incapacité, pour obligations personnelles ou familiales, pour des vacances ou à la suite d’un conflit de travail ». En d’autres termes, les personnes occupées de la région de Lanaudière correspondent aux travailleurs résidant sur le territoire de la région. Par souci de simplification, le terme « travailleurs » est employé dans l'atlas pour désigner les personnes occupées.
Personnes qui travaillent contre rémunération ou en vue d'un bénéfice ou qui ont un emploi sans être au travail. Une personne qui consacre habituellement 30 heures ou plus par semaine à son emploi principal est considérée comme une personne qui travaille à temps plein. Celle qui consacre moins de 30 heures par semaine à son emploi est considérée comme une personne travaillant à temps partiel.
Travailleurs qui n'ont pas une adresse fixe de travail (par exemple, ceux dans le secteur de la construction).